Deux Eléphants, Botswana – Yann Arthus-Bertrand Photo

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Deux Eléphants, Botswana - Yann Arthus-Bertrand Photo

Les éléphants d’Afrique (qui appartiennent à deux espèces Loxondonta africana et Loxodonta cyclotis) parcourent des kilomètres pour trouver les 100 à 200 kg de végétaux dont ils ont besoin chaque jour pour se nourrir. En file indienne, ils suivent la femelle dominante et communiquent grâce à des mouvements de trompe ou d’oreilles, des odeurs, des caresses ou toute une panoplie de sons à basses fréquences, inaudibles par l’homme. Traqués pour leur ivoire, ces animaux risquent de s’éteindre. Leur effectif a chuté de 2,5 millions d’individus en 1945 à 600 000 en 1989, date à laquelle le commerce de l’ivoire a été interdit. A présent, il reste environ 300 000 individus, qui se concentrent dans des réserves souvent trop exiguës pour assurer leur subsistance sans détériorer les écosystèmes ou les récoltes, dans des pays déjà touchés par la malnutrition. Malgré ces dommages, onze pays d’Afrique centrale et occidentale ont demandé –en vain– de maintenir l’interdiction totale du commerce de l’ivoire afin de pouvoir enrayer le braconnage et résoudre ensemble les problèmes de conservation des éléphants. Les moyens affectés au contrôle sont bien insuffisants et la reprise, même partielle, du commerce international, a libéré les mains des braconniers. En 2011, selon l’ONG Traffic, plus de 2 500 éléphants ont été victimes du braconnage, soit un chiffre inégalé depuis 1989.

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